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#StopFourrure
Nouvelle enquête
plus que 4 élevages de visons en France…
Fermons-lesNous dévoilons ce à quoi ressemblent les quatre dernières fermes à fourrure du pays, avec des images tournées au mois d’août 2020.Signez la pétition
Edit au 22/10/2020
Le gouvernement vient d’annoncer que les visons de l’élevage d’Eure-et-Loir, dont nous avions révélé des images des conditions de détention délétères en 2019 et 2020, viennent d’être abattus. Des cas de Covid-19 ont en effet été détectés parmi les animaux. Pas encore parmi les éleveurs et le personnel…
Elles sont mieux gardées, certaines sont en travaux – tendant ainsi à montrer que la disparition totale des fermes à fourrure en France n’est pas pour demain -, mais l’horreur dans les cages, elle, reste absolue.
Les visons de «l’élevage de l’horreur», en Eure-et-Loir, sont moins nombreux : toutes les cages ne sont pas occupées, et la surpopulation n’est plus d’actualité. Mais l’air y est toujours irrespirable, les stalagmites de déjections toujours aussi hautes, quant aux visons…
Nous demandons la fermeture de ces établissements avant la fin de l’année par arrêté ministériel, et pour le pire des quatre, celui d’Eure-et-Loir, une fermeture immédiate ! Nous envoyons un complément de plainte contre «l’élevage de l’horreur».
Les fermes à fourrure en France : une horreur qui n’en finit pas
En 2017, nous avons révélé les images de six élevages de visons en France sur les onze encore en activité. Tout y était exposé : les cages minuscules grillagées qui blessent les pattes, l’absence d’eau à disposition alors que les visons se nourrissent en nageant, la surpopulation dans les cages menant à des bagarres et des blessures, les rejets incontrôlés de ces installations classées (du fait de leur impact sur l’environnement) avec des conséquences délétères pour la nature et la biodiversité. L’année suivante, L214 a dévoilé de nouvelles images de l’un d’entre eux, qui depuis a fermé.
En 2019, en pleine discussion au ministère sur ce thème, nous diffusons les images de quatre fermes à fourrure sur les cinq encore ouvertes. Nous présentons les images révoltantes de cannibalisme, de cadavres momifiés, de dizaines de bébés mourants ou agonisants dans le pire des élevages français, celui d’Eure-et-Loir. En réponse, les autorités et le couple d’éleveurs annoncent une épidémie éclair, opportunément « exceptionnelle » et évidemment terminée.
Les élevages de visons, des lieux peu documentés pourtant propices aux épidémies
Partout dans le monde, les visons présentent des blessures et des infections, peu étudiées et cependant récurrentes et similaires d’un lieu à un autre.
À la suite de la Covid-19, plus d’un million de visons, eux aussi touchés par le virus, ont été abattus dans les fermes européennes aux Pays-Bas, en Espagne, au Danemark, et ce par la seule faute des humains qui les soumettent à des conditions de détention favorables au développement de ce type de fléau.
Des réunions et des rencontres avec les autorités compétentes à tous les niveaux
Août 2020 : une nouvelle enquête, notre plainte complétée et des demandes de fermeture !
Cet été, il ne reste plus que quatre élevages en activité. Nombreuses sont les cages vides ou renfermant un seul vison, notamment à Montarlot-lès-Rioz et en Eure-et-Loir, à Champrond-en-Gâtine. Mais partout des visons mutilés : œil, dents, queue, pattes paralysées et nécrosées, maladies de peau… Et des déjections qui s’entassent, entraînant de réelles et durables pollutions des sols.
La France en retard par rapport à ses voisins, la population prête et dans l’attente d’un changement
Depuis 2017, nous demandons que le ministère de l’Écologie publie un arrêté de fermeture de tous les élevages français de visons. Cette année, quelle justification aura l’État pour son inaction, quand en Europe de nombreux pays ont légiféré ?
Le dernier élevage de Bosnie-Herzégovine a fermé en juillet, les Pays-Bas stopperont l’exploitation de leurs 160 élevages en 2021, et la Finlande, elle aussi, prévoit de clore définitivement ses 700 fermes à fourrure !
En France, plus d’un demi-million de personnes ont déjà signé le référendum pour les animaux, dont l’une des mesures concerne justement les élevages de fourrure ! Les Français sont avec nous : 77 % d’entre eux sont favorables à l’interdiction de l’élevage d’animaux pour leur fourrure.
Nous demandons la fermeture immédiate de l’élevage « de l’horreur » en Eure-et-Loir, pour lequel nous complétons notre plainte, et exigeons également un arrêté prévoyant que les trois autres élevages soient démantelés d’ici la fin de cette année.
Signez notre pétition pour sauver des milliers de visons ! D’année en année, les élevages français ferment, par la seule pression suscitée par les images diffusées et des réactions qu’elles entraînent.
Nous voulons des mesures maintenant, l’attente ayant assez duré. Qu’on ne vienne pas nous dire que c’est compliqué, car il n’y en a plus que quatre.
LA Pétition
Faisons fermer les derniers élevages de visons en France !
Signez la pétition
– 94,511 signatures –
#VisonsLeRespect #StopFourrure
En août 2020, il reste encore quatre élevages de visons en fonctionnement en France dont One Voice vient de révéler les images.
En 2019, parmi les cinq encore ouverts à l’époque, le public a découvert les images de quatre d’entre eux, dont celui d’Eure-et-Loir. Dans cette ferme en particulier, les cages étaient jonchées de visons agonisants, adultes et nouveau-nés, rampant autour des cadavres souvent déchiquetés, parfois momifiés, de leurs congénères… Pour l’association, du jamais vu en plus de vingt ans. Ses partenaires au sein de la Fur Free Alliance, coalition internationale dont elle est la représentante française, sont catégoriques : cette ferme était l’une des pires d’Europe ! Face à ces images dramatiques et révoltantes, les autorités, rangées aux côtés de l’éleveur, ont prétexté une épidémie éclair.
Comment expliquer, cette fois encore, les visons en partie putréfiés mais toujours vivants, filmés en train de ramper sur le grillage de leurs cages surplombant les immondices ? Les élevages pour la fourrure sont un enfer sur terre pour les animaux et une catastrophe écologique ! Le temps n’est plus à la discussion ni aux atermoiements.
Nous soussignés, réclamons avec One Voice la fermeture immédiate de cet élevage d’Eure-et-Loir, ainsi qu’un arrêté prévoyant le démantèlement des trois autres d’ici la fin de l’année, avec la prise en charge par l’État des animaux survivants. L’heure n’est plus aux mots, mais aux actes.